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Pour Une Montre en Or [Pv Asmodée]

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Mar 27 Mar - 21:40
Mary Lowrance
DANGER
Mary Lowrance
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Date de naissance : 25/03/1998
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Groupe: DANGER
Situation Amoureuse: Célibataire
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Comme les autres jours, aujourd'hui, il était impossible de dire de quel couleur était le ciel ou encore s'il faisait beau, si le soleil brillait de tout son éclat ou même si les cieux avaient seulement une couleur. Enfin, si. Il y avait une seule possibilité de voir cette lumière aveuglante qui manquait tant à la jeune Mary: le dépotoirs. C'était un bien triste nom pour la sensation de liberté qu'elle recherchait en allant en ce lieu. Finalement ici, elle ne traînait souvent qu'au lac ou ici. C'était les rares lieux de tranquillité. Il fallait tout de même être assez prudent car ce grand trou accueillant les déchets  pouvait certainement avaler tout le monde. C'était un monstre à lui seul. Le plafond s'ouvrait le temps de faire tomber les plastiques indésirables puis refermait ses crocs d'un seul coup. Il était rapide et il était bien impossible d'imaginer de passer dedans. Si haut et si rapide...On s'en couperait le bras à coup sûr. Parfois, quand Mary traînait dans les environs, elle voyait quelques personnes tendre un filet à travers l'énorme trou pour récolter les quelques objets qui pouvaient tomber. Généralement des babioles. Des babioles mais bien pratique de temps à autre. La blonde n'était pas très pêche et depuis le temps, avait toujours trouvé un moyen de survivre dans ce milieu bien hostile.

La demoiselle était donc installée sur le bord de celui-ci, les jambes bougeant dans le vide par le rythme d'une vieille chanson qu'elle avait dans la tête. D'une main à l'autre, elle faisait passer sa baguette en plastique avec cette grande étoile prosternant au centre du jouet. Ce qui était pratique avec ce lieu était que l'ouverture de la grande bouche se faisait à des horaires qu'elle pouvait à peu près deviner. Cela lui donner une idée de la journée et même du temps qu'il pouvait faire dehors. Un moyen de se dire qu'elle existait peut-être encore dans ce monde de fantômes. Il y avait ici beaucoup trop de fous, perdus par le manque en tout sorte. Le manque d'amour, d'affection, de soleil, de joie, de sexe, de bonne bouffe...Et Mary n'en était pas non plus devenue plus saine. Elle était une magicienne de l'amitié dans ce monde de brute. Elle faisait sourire les cœurs et réconcilier les esprits avec leurs hôtes.

Mais voilà que la bouche s'ouvrait de nouveau. Un grand tas tomba. Elle suivit du regard le plus gros du gros tomber dans ce trou infinie qui semblait aller jusqu'au centre de la terre. Parfois, quelques uns des déchets rebondissaient et allaient sur les bords. Et chance du jour, une sorte de montre en or venait de tomber non loin du petit corps de la magical girl. Elle sourit et la prit entre ses doigts. Mais au moment où elle voulu l'attraper, la voix d'un homme retentit. Une pression se fit sur son bras et une voix presque étrange qui fit peur la Mary:

-Rends-moi cette montre...

Elle voulu se défendre. Elle aussi voulait sa part du butin de temps à autre. Alors, elle montra un non catégorique. L'homme semblant pourrit par le temps et la noirceur de ce monde. Il l'attrapa par le bras, ayant visiblement beaucoup plus de force qu'elle. Et, dans une sensation de vertige horrible, elle se sentit soulevée au dessus du vide. La blonde était au dessus de ce trou par le bras qu'on lui attrapait. Le même avec lequel elle tenait cette montre de sa main droite. La jeune femme commença alors à crier et presque pleurer, dans cette peur dans la voix.

-LACHEZ-MOI !
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Mar 27 Mar - 22:11
Asmodée Davis
DANGER
Asmodée Davis
Messages : 4
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Asmodée n'appréciait pas vraiment blé Dépotoir. Elle le trouvait d'une tristesse immense, et semblait seulement être là pour leur rappeler qu'ils n'étaient que les déchets de la patrie. Ce qu'elle cherchait, elle l'obtenait au marché noir, et c'était bien suffisant. Tendre des filets était long, et souvent random, alors autant laisser le sale boulot aux autres.

Néanmoins, la jeune femme avait besoin de se balader. De faire passer le temps. D'observer la vie monotone des sous-sols, pour ne pas devenir cinglée. Enfin, de toute façon, les sous-soos étaient tellement petits que l'on en avait vite fait le tour, mais Asmodée se disait que c'était toujours mieux que rien...

Enfin bref, tout ça pour dire qu'elle se trouvait au bon endroit, et au bon moment. La montre était tombée lorsqu'elle arrivait dans la zone, et, bien qu'elle soit encore un peu loin et que l'homme large lui tournait le dos, il n'y avait pas besoin d'être extrêmement perspicace pour comprendre la situation. Elle soupira longuement : intervenir dans les affaires des autres la fatiguait. Mais la jeune Mary lui avait toujours fais un peu pitié, inadaptée et faible comme elle l'était. On en venait même à se demander comment diable elle avait pu finir là.

- Eh ! Laisse la tranquille mec, elle vaut pas le coup.
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Mar 27 Mar - 22:41
Mary Lowrance
DANGER
Mary Lowrance
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Il y avait un rare air froid qui volait d'un corps à un autre. Et il était vrai qu'être au dessus du vide ainsi n'était pas vraiment la chose la plus facile à supporter. C'était un peu cette seconde où on se demande si on va vivre ou pas. Il était sûr que si quelqu'un tombait, il ne s'en sortirait pas. Volant quelques secondes dans la liberté pour s'écraser au final au milieu des divers plastiques. Il y avait d'ailleurs certaines rumeurs bien glauques de certaines personnes se faisant pousser d'en haut. Ou même des bébés... Des choses étranges et clairement pas faites pour bien dormir. Ainsi, l'idée d'aller rejoindre un sorte de champ de corps et de bambins morts ne lui plaisait pas spécialement. Ce qui était facilement compréhensible.  Elle releva alors la tête, voyant cet homme. En l'observant dans ce peu laps de temps, elle comprit rapidement qu'il était un sorte de stockeur. C'était des gens qui, par manque d'amour ou d'affection, tentaient vainement de combler ça par les biens matériels.  Mais Mary n'avait rien, et lui avait des tas de chaînes autour du cou, des bijoux, des babioles donnant un côté presque "too much" et surtout contrastant pas mal avec son allure d'homme malade.

Mary profitait donc des dernières secondes à l'observation d'un minable portrait à barbe longue, des yeux tombant et cernés par certainement un gros manque de sommeil pour protéger son trésor.

Mais une sorte de voix résonna. La voix d'un miracle, voir d'un ange qui allait peut-être la sauver d'une mort imminente. Enfin, cela malgré la formule quelque peu maladroite qui insinuait qu'elle ne valait pas le coup. Donc qu'elle n'avait pas de valeur. Enfin, elle ne savait pas vraiment comment l’interpréter et ce n'était clairement pas le bon moment dans sa tête alors que son instinct de survie, lui, criait de faire quelque chose. L'homme se retourna également donc par la voix, emportant le corps de la blonde qui râlait de la douleur que tout cela lui procurait. Ils attendaient comme des charognards ou quoi ? Elle avait eu cette impression d'avoir été la gazelle que les lions essayaient d'attraper, levant doucement le postérieur, bougeant la queue de malice. En tout cas, le vieil homme la balança dans un des paquets d'ordures, comme paniqué, comme si on l'avait vu faire quelque chose qui était au-delà de ce qu'il s'autorisait lui-même. Il partit alors comme un animal apeuré.

Mary se redressa doucement alors, se frottant le crâne. Elle regarda dans la paume de sa main la montre toujours intact et sourit doucement. Elle allait peut-être pouvoir se payer quelque chose de mangeable ou de pratique. Elle trouverait bien une personne qui échangera. Elle se releva avec difficulté et regarda cette personne qui avait arrêté le malfrat. Son gain dans une main et sa baguette dans l'autre, elle se concentra pour revoir le monde comme elle voulait le voir: gentil, mignon, beau. Qu'importe ici, de toute façon, ce qui était vrai ou faux.

-Merci beaucoup !

La jeune blonde sourit doucement, mimant une sorte de révérence. Finalement, repartant dans son délire pour se protéger du gris et du noir, elle ajouta:

-Tu es du côté du bien !
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Mer 28 Mar - 7:54
Asmodée Davis
DANGER
Asmodée Davis
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Asmodée fut surprise que son intervention fonctionne aussi bien. Était-ce à cause des rumeurs qui couraient sur elle, ou l'homme avait il juste un cœur ? Dans ce monde ou les mots pouvaient plus valoir que les vies, elle n'était pas vraiment sûre. Enfin, le plus important était que la p'tite semblait aller plutôt bien.

De toute façon, elle n'aimait pas intervenir dans ce qui ne la concernait pas. Intervenir signifiait prendre parti. Prendre parti signifiait se faire remarquer, et souvent pas dans le bon sens tu terme... Elle ne voyait vraiment pas beaucoup d'intérêt.

Lorsque la jeune femme s'adressa à elle, elle se contenta de hausser les épaules avec un petit sourire forcée, les mains plongée au fond de ses poches. Elle la trouvait à la fois pathétique et attendrissante, avec ses coeurs hideux sur les joues et son jouet en plastique. Elle était bien chanceuse de ne pas encore s'être fait complétement écrasée...

- il n'y a pas de bien et de mal Lowrence... Et ne te laisse pas faire dans ce cas là, bas toi un peu.
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Jeu 29 Mar - 20:28
Mary Lowrance
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Mary Lowrance
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La demoiselle observait cette sorte de "rebelle de la société". Enfin, c'était comme ça que la petite blonde la voyait. Il fallait comprendre ses jugements rapides, elle avait grandit dans un monde où l'apparence reflétait ce qu'on attendait de toi et vice et versa. Donc certes, Mary donnait facilement des petites étiquettes. C'était une manière d’organiser ce monde anarchique dans son esprit et donc toujours et encore une façon de se protéger du danger permanent. Tout comme cette baguette de plastique et ces deux coeurs rouges sur ses petites joues rebondies. La jeune femme regarda alors rapidement autour d'elle et observa son gain. Il était onze heure dix-sept. C'était presque émouvant de voir le temps avancer de ses propres yeux qui lui prouvait que le paradis existait encore.

La jeune "rebelle", l'appela par son nom de famille. Elle avoua que cela la surpris un peu. Les bruits parlaient-ils d'elle ? Certainement comme la folle de groupe. C'était également en partit gênant car elle n'avait pas eu connaissance du nom de celle en face d'elle. Ce n'était pas équitable comme échange. Disons que Mary était tellement enfermée dans son monde kawaii de magical girl qu'elle en oubliait bien les rumeurs qui pouvaient circuler. Elle avançait dans les strass et les paillettes, dans le rose soit disant girly et le pouvoir de l'amitié. La jeune blonde rangea alors le bout d'or dans la poche de sa robe bleu, un peu sale à cause de l'environnement (c'est qu'il était même compliqué de trouver de nouvelles fringues ).

-Tu connais mon nom ? Dit-elle en souriant. Puis elle rougit doucement et enchaîna avec un air un peu gêné, et toi tu te nommes comment ?

Elle laissa les quelques secondes pour entendre comment elle devait appeler la demoiselle puis continua sur cette histoire de se défendre. C'était le moment précis et merveilleux pour sortir quelque chose d'idéaliste.

- Pas besoins de me défendre quand on a ça !

La jeune Mary tendit la baguette en plastique, un peu usée, dans ce sourire presque joyeux et enfantin. Elle la regarda ensuite, la faisant tourner dans le creux de sa main d'un air presque nostalgique pendant à peine quelques secondes.

-Je veux pas aller dans la direction que m'impose ce monde... S'ils veulent créer un monde anarchique où on doit se battre pour survivre... Je n'irais pas dans les règles du jeu.
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Lun 2 Avr - 21:57
Asmodée Davis
DANGER
Asmodée Davis
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Pour Asmodée, il y avait comme quelque chose de... symbolique à s'appeler les uns les autres par les noms de famille. Disons que dans ce lieu où les humains vivaient presque entassé les uns sur les autres, la propriété privée existait bien peu, tout était montré à tous, exposé, volé, retrouvé, perdu. Les prénoms étaient l'une des seules chose que l'on ne pouvait perdre. C'était une trace que le monde extérieur existait encore et toujours, et qu'ils étaient bien humains. Par ailleurs, lorsque la jeune blonde lui demanda son nom, elle lui répondit par un simple "Davis", presque lancinant. Elle s'accrochait à son prénom comme Mary s'accrochait à ses fantaisies, et bien peu étaient ceux qui le connaissait, même parmi ceux qui s'étaient approché au plus près d'elle.

Les paroles de la jeune femme lui tirèrent un ricanement amer. Evidemment qu'il fallait se battre pour survivre, cette gamine pensait elle vraiment qu'ils avaient le choix ? Ils n'étaient que des animaux pourris jusqu'à la moelle, les rebus inutiles et dangereux de cette société, pensait elle réellement qu'un bout de plastique pouvait la sauver de quoi que ce soit ? Que cela soit par la parole ou par la force, personne n'avait le choix, il fallait au moins se défendre pour ne pas finir abusé de tous et misérable, si ce n'était pas mort. Il n'y avait pas de règles du jeu, parce que cela n'en était pas un ; c'était la dure de la vie de tous les jours de ces sous-sols, auquel tous étaient confrontés heures après heures, minutes après minutes, d'une violence à en donner des cauchemars et à rendre les hommes fous.

La jeune femme pessimiste s'approcha doucement de Mary, le regard plein de compassion qui puait la pitié, un très léger sourire au lèvres. Au fond, la jeune blonde était un mystère pour Asmodée : comment pouvait elle être encore en vie ? Après un silence, elle finit enfin par prendre la parole, d'une voix basse et pourtant si ironique :

- T'es une sacré utopiste, hein ?

Elle posa légèrement sa main sur la baguette dans la main de Mary, sans agressivité, presque amusée de ô combien l'objet semblait enfantin et pathétique.

- Alors, tu m'explique comment ça marche ?

Il y avait quelque chose de drôle à l'innocence de la jeune femme, et Asmodée se demandait quels arguments saugrenus la blonde pouvait inventer pour expliquer l'utilité d'un pauvre bout de plastique. Et puis après tout, c'est pas comme si elle était pressée de toute façon, un peu de distraction ne pouvait pas lui faire du mal.
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